MIDIS DE CLAUDEL

Un métier lié à la nature : Etre apicultrice

Par OLIVIER CHANU, publié le dimanche 13 octobre 2019 19:51 - Mis à jour le lundi 21 octobre 2019 11:25
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Après un Bac Scientifique avec une option SVT, Mme Hérin a passé le BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole).

Ce diplôme peut se préparer, par exemple, au Lycée agricole Les Sardières à Bourg-en-Bresse.

Il y a 8 mois de formation continue avec des cours notamment de comptabilité.

On peut aussi suivre cette formation après une seconde ou à la suite d’un Bac professionnel.

Après l’obtention du diplôme, Mme Hérin a travaillé pendant 4 ans chez un apiculteur afin de se familiariser au métier. Puis elle s’est lancée dans la création de sa propre entreprise. Elle possède environ 200 ruches, essentiellement autour de Lagnieu.

Elle travaille seule au quotidien mais, de plus en plus, les apiculteurs ont tendance à s’entraider.

Le métier d’apiculteur consiste à prendre soin de ses abeilles : les observer pour voir comment elles se portent, veiller à ce qu’elles aient suffisamment à manger, les déplacer régulièrement durant l’année, marquer les reines, faire les traitements nécessaires en cas d’apparition de maladies…

La production de miel correspond au surplus qu’il y a dans les ruches. Cette quantité (entre 1 et 4 tonnes) varie d’une année à l’autre en raison, notamment, du climat. Il y a 4 récoltes de miel / an.

Si il y a du travail tout au long de l’année, celui-ci est très lié à la météo. Du coup ce métier demande de s’organiser.

Les abeilles sont très nerveuses en cas de pluie, lorsqu’un orage va éclater… il n’est pas possible, à ce moment-là, de travailler les ruches.

Durant la mauvaise saison, il faut faire tout le côté administratif, s’occuper de la commercialisation des produits, réparer les cadres des ruches…

La grosse période étant entre avril et juillet. A l’inverse, la période la plus calme est en Août : c’est à ce moment qu’un apiculteur peut prendre des vacances.

C’est un métier physique : cadres des ruches à soulever régulièrement, ruches à porter pour les déplacer d’un pré à un autre… L’équipement protège des piqûres mais tient aussi très chaud.

C’est un métier qui nécessite d’être passionné. Il faut aimer travailler en extérieur et être indépendant.

Pour l’instant l’activité (vente directe sur l’exploitation ou sur les marchés) permet de dégager un salaire modeste (environ 1 000 €/ mois).