L'adjudant Delugeau: a d’abord été gendarme adjoint puis est passé par la Dordogne où il était gendarme mobile (l’équivalent de CRS pour la gendarmerie). Il a ensuite fait l’école d’officier de Châteaulin avant d'intégrer la brigade territoriale à Beaurepaire (Isère) et de venir à Lagnieu. Il a 25 ans de carrière.

Le Maréchal des Logis chef Oliveira a fait l’école de gendarmerie de Dijon soit 9 mois de formation en internat. Il est arrivé à la brigade de Lagnieu où il est, également, référent du collège.

Il y a 3 possibilités pour entrer dans la gendarmerie  (voir pièce jointe).

NB : les salaires du tableau sont exprimés en net.

Autres précisions: 

-en tant que sous-officier, il faut obligatoirement avoir un Bac qu’il soit général, technologique ou professionnel.

-si l’on veut devenir officier il faut un master (= diplôme de niveau bac + 5) .

Le concours se compose d’une épreuve écrite de 3 h sur un sujet de culture générale (pour le concours externe : la personne n’a jamais exercé auparavant) ou de connaissances professionnelles (pour le concours interne : la personne était auparavant gendarme adjoint ou sous-officier). Une évaluation sur les compétences numériques existe aussi auxquelles se rajoutent des épreuves orales et sportives.

A la suite de la réussite au concours, le futur gendarme intègre une des 8 écoles de gendarmerie.

A l’école (ex : Dijon, Châteaulin, Melun…), les élèves sont formés à l’armement, la tactique, la topographie (travail à partir de cartes, de plans), les télécommunications. Une formation générale concerne la déontologie (les règles à respecter au sein d’une profession), les relations humaines, l’accueil du public, la bureautique (informatique). Il y a aussi des formations sportives.

A la fin de la période école, l’élève gendarme qui a la meilleure moyenne choisit en premier son lieu d’affectation parmi les places disponibles. Puis c’est au 2 nd meilleur élève et ainsi de suite. D’où l’importance d’être très bien classé.

Il y a plus de 300 métiers (ou spécialités) à l’intérieur de la gendarmerie. Beaucoup ont été montrées à partir de 2 extraits vidéo.

Parmi ces spécialités se trouvent :

-Le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale). Il faut avoir à la fois une très bonne condition physique mais aussi psychologique.

-Le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne),

-Le PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie)

-Le GOS (Groupe d’Observation et de Surveillance),

-Les brigades cynophiles (utilisation de chiens),

-Des gendarmes peuvent aussi intervenir à l’étranger dans le cadre d’opérations extérieures (Opex),

-…

Le choix des spécialités se fait une fois que le gendarme a intégré une unité. Certaines spécialités demandent une formation particulière (ex : pratiquer le ski, l’alpinisme pour la Haute Montagne). D’autres sont obtenues suite au passage d’un examen (ex : Officier de Police Judiciaire)

Il y a 2 possibilités pour faire carrière :

-soit sur le terrain. Dans ce cas-là cela peut être :

¤ dans la Garde Républicaine (régiment de cavalerie, formation musicale, sécurité des bâtiments politiques à Paris…)

¤dans la gendarmerie mobile chargée de rétablir ou maintenir l’ordre (ex : intervention récente en Nouvelle -Calédonie)

¤dans la gendarmerie départementale : ce sont les brigades présentes sur 80 % du territoire.

-soit dans le domaine du soutien : personnel en charge du secrétariat, de la logistique, de l’armurerie, de l’entretien des véhicules…

Les gendarmes interviennent sur des situations très différentes : accidents de circulation, braquages, homicides (meurtres, assassinats) …

Leur équipement est lourd : il comprend un pistolet, des chargeurs, un taser (pistolet lançant une décharge électrique), une bombe lacrymogène, une radio, un gilet pare-balle… et éventuellement un casque.

Le gendarme doit arriver à faire la part des choses et éviter d’être trop touché par les situations vécues (cadavres, personnes blessées…). Il peut demander un suivi psychologique si il en éprouve le besoin.

La journée de travail est d’au minimum 8 h mais dans la réalité c’est souvent plus. Le gendarme a des astreintes à respecter : c’est un temps où le gendarme est chez lui ou à proximité de son lieu de résidence. Il peut être appelé à tout moment pour pouvoir intervenir.

Un gendarme bénéficie de 2 jours de repos consécutifs par semaine mais ces jours ne sont pas les mêmes d’une semaine à l’autre.

Sur l’année, il a 45 jours de vacances par an.

La retraite pour un sous-officier est fixée à 58 ans avec un minimum de 17 ans de service pour pouvoir en bénéficier immédiatement.