Mr Fargette, conseil financier et conseil en stratégie d'entreprise
Au départ Mr Fargette se voyait plutôt devenir ingénieur, éventuellement chercheur. Il a fait des études basées sur les mathématiques et les sciences.
Après son Baccalauréat il a passé 3 ans en classes préparatoires afin de préparer les concours d’entrées aux écoles d’ingénieur. Il intègre ensuite l’Ecole des Mines de Saint Etienne et, au bout de 3 ans, obtient son diplôme d’ingénieur. Il décide de continuer 1 an pour obtenir un DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies).
Il part ensuite 18 mois à Glasgow, en Ecosse, dans le cadre du Service National de la Coopération. Cela lui permet d’approfondir sa maîtrise de l’anglais. Il obtient son Master.
Il débute sa vie professionnelle comme ingénieur de production dans une usine de silicium en Savoie où il gère une équipe d’une trentaine de personnes.
Au bout de 4 ans il change d’entreprise et devient ingénieur projets : il doit mener à bien des projets dont le montant varie de quelques dizaines de milliers d’euros à plusieurs millions. Cela implique de conseiller les dirigeants de l’entreprise afin de prendre les bonnes décisions. Cet aspect du métier lui plaît bien.
Il reprend ensuite une entreprise familiale d’une cinquantaine de personnes qui fabriquaient des câbles pour ascenseur. L’expérience dure 4 ans : il se forme davantage à la finance et à la gestion.
Il devient ensuite directeur d’un site industriel qui fabrique des bungalows. A la fin de cette expérience, il décide de se centrer sur le conseil financier et le conseil en stratégie d’entreprise.
Des compétences acquises lors de sa formation ou de sa carrière d’ingénieur lui servent dans sa profession actuelle : avoir une approche globale d’une entreprise et pas seulement financière, suggérer des méthodes de travail différentes…
L’activité de conseils se divise en 2 parties :
La partie qui s’intitule « direction financière externalisée ». Mr Fargette s’occupe d’une douzaine de sociétés qui représentent, au total, environ 300 personnes et 40 millions de chiffre d’affaires. Il aide à la préparation de leur budget : chiffre d’affaires, dépenses, résultats. Il suit tous les mois le budget. Des objectifs sont fixés au niveau de la production mais aussi pour les commerciaux.
La partie « conseil financier » : il contacte, pour une entreprise, des banques, des investisseurs afin de trouver un financement (= levée de fonds) pour un projet : construction de bâtiments…. Il fait le lien entre l’entreprise et des investisseurs français ou européens qui seraient intéressés. Il peut aussi se charger de vendre ou d’acheter une entreprise pour le compte d’un client ou bien de conseiller une entreprise qui connaît des difficultés financières.
Les situations sont très variables ce qui rend ce métier très intéressant.
La partie conseils représente, à peu près, 50 % de son temps de travail. 30 % sont consacrés à l’activité commerciale : le choix des entreprises avec lesquelles le conseiller veut travailler est important. Les 20 % restants sont consacrées aux tâches administratives, au développement de méthodologies…
Cela fait 15 ans que Mr Fargette exerce ce métier. Il aurait pu être salarié d’une entreprise mais il a préféré se mettre à son compte : il est son propre patron. Il a son bureau à son domicile, gère son emploi du temps…
Il travaille en relation avec d’autres personnes : des investisseurs, des sociétés de leasing (banques), des cabinets d’experts comptables, des avocats, des notaires…
Le salaire d’un consultant est très variable.
Il dépend :
- du nombre de clients,
-de leur importance : PME (Petite et Moyenne Entreprise) ou multinationale (grandes entreprises présentent dans différents pays),
-de l’expérience : un consultant qui débute ne gagnera pas autant que quelqu’un qui a 15 ans de pratique.
Mr Fargette estime qu’il a un revenu entre 40 et 60 000 € brut/an (brut : somme à laquelle il faut enlever toutes les cotisations sociales). Le temps de travail est important : entre 47 et 50 h par semaine. A un moment cela montait jusqu’à 70 h/semaine du fait des déplacements. Aujourd’hui une bonne partie du travail se fait en distanciel.
Il se réserve 5 semaines de congés par an.
Mr Fargette précise qu’aujourd’hui il y a des besoins dans les métiers de la finance :